Billet invité.
Il n’était plus possible de durer. Deux heures et demie de téléconférence entre les ministres des finances de la zone euro, auxquels s’était jointe Christine Lagarde au nom du FMI, ont été nécessaires pour mettre au point le dispositif permettant aux gouvernements allemand et espagnol de sauver la face. Les premiers ont obtenu que l’aide aux banques espagnoles transite par l’État, accroissant ainsi son déficit, tandis que les seconds tentent de faire valoir qu’il ne s’agit pas d’un plan de sauvetage et d’une perte de souveraineté, l’aide n’étant par ailleurs assortie d’aucune mesure d’austérité budgétaire.
Jusqu’à cent milliards … Lire la suite